« Le site de la cote jurassique où se situait la résidence offrait comme un laboratoire à ciel ouvert , idéal pour poursuivre ma réflexion autour du monde minéral. En effet, les pierres sont récurrentes dans mon travail sous différents aspects ; dans une forme concrète par utilisation de roche dans des installations (cf : akmuo, chondrite), évoquées dans des cartes du ciel au moment de chute d’une météorite (cf : météors ascendences), disséquées dans leurs principales transformations(cf :still alive) ou encore comme matière première dans des structures en béton (cf : cidade, Sol).

Le cadre de cette résidence, à proximité directe avec un site géologique majeur, m’a permis une immersion dans l’histoire de la formation et de la mutation terrestres lisible dans les strates succesives qui s’y déployaient comme un livre ouvert, enrichi par la forte présence de fossile, pétrification des premières formes de vie, dont j’ai pu ramener de très beaux spécimens. »

Extrait du compte-rendu de Cécile Beau, 2017