La ville de Ferrière-la-Grande et artconnexion ont souhaité confier une résidence de création à l'artiste Élise Leclercq. Les vidéos produites lors de la résidence ont ensuite été présentées dans une expositionà idem+arts, lieu d'exposition à Maubeuge.

Aujourd’hui encore, la voie ferrée scinde la ville de Ferrière-la-Grande, bien qu’il n’y ait plus aucun passage de trains depuis longtemps. Elle s’inscrit dans le paysage "rurbain" comme une artère historique du développement ouvrier autour de la métallurgie.

Au cours de sa résidence, Élise Leclercq a proposé aux habitants une relecture visuelle et sonore des espaces que la voie ferrée traverse par la réalisation de micro-fictions vidéo individuelles et collectives. Les micro-fictions que réalise Élise Leclercq depuis plusieurs années ne sont pas des actions spectaculaires, elles se déploient à travers les micro-gestes proposés par les personnes rencontrées, qui sont des déplacements et résistances particulières face à un environnement donné. Ses vidéos interrogent la dimension utopique de nos vies à travers le pouvoir symbolique des actes que les personnes associent à un espace public.

D'autres rencontres l'ont également menée sur le terrain de l'ancienne usine Miroux située au cœur de la ville, ainsi que sur le site du Four à chaux et de l'usine Uranie. Les textes de Luc Bérimont, poète et écrivain ayant passé son enfance à Ferrière-la-Grande et dont toute l'œuvre est traversée par le souvenir de cette enfance, s’inscrivent en écho aux vidéos réalisées.